101st airborne
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définition:
1.La reconstitution historique est une activité fort difficile à définir. Située au confluent de disciplines comme l´archéologie, l´histoire, le théâtre de rue ou le spectacle vivant, elle vise - dans son sens le plus général - à représenter un événement, une époque ou un mode de vie précis. La reconstitution est le plus souvent le fait de passionnés groupes au sein d'associations.
Elle est un phénomène relativement nouveau. Si elle favorise une approche renouvelée de l’histoire, elle permet aussi d’en faire partager le goût au plus grand nombre, car elle est comme un livre d’images qui se présente aux yeux du public. Il est donc important que la reconstitution offre une image aussi proche que possible de la réalité, car elle va jouer un rôle de plus en plus considérable dans la formation d’une culture historique de base, dont l’importance n’est plus à démontrer.
AIRBORNE 44 (2) DEMAIN SERA SANS NOUS Par PHILIPPE JARBINET Texte en français48 pages Format : 22.70 X 32 | |
AIRBORNE 44 (1) LA OU TOMBE LES HOMMES Par JARBINET PHILIPPE Texte en français48 pages Format : 22.7 X 32 | |
source:http://www.librairie-ac.com/accueil.html |
AIRBORNE 44 LES PARAS ALLIES DU D-DAY EN FIGURINES 12 POUCES
Par PIERRE-ANDRE DUPUIS - FREDERIC BOUTEILLER
Airborne 44 Les paras alliés du D-Day en figurines 12 pouces Les scènes reconstituées, revisitées, par Frédéric Bouteiller et Pierre-André Dupuis, toutes inspirées de faits réels, de souvenirs de vétérans, comblent un vide laissé par les photos officielles. Les figurines 12 pouces revivent l’Histoire. L’Action Figure, héros moderne de cette saga normande, écrit ici une nouvelle page de la légende. L’ajustement du harnais, la dernière cigarette dans le C-47, le choc de l’arrivée au sol, la noyade dans le marais, la mort cachée derrière la haie, le retour... Autant d’images restées enfouies dans les seules mémoires des vétérans.
Texte en français
144 pages
Format : 235 X 305
200 photos
L’objectif est de débarquer sur cinq plages normandes, étalées sur 100 km entre la Seine et le Cotentin, là où les défenses allemandes du « Mur de l’Atlantique » sont les moins denses.
De très violents bombardements tactiques alliés frappent, non seulement la Normandie, mais toute la France au nord de la Loire et la Belgique, pour que les Allemands ne localisent pas la zone du Débarquement. Tout ce qui pourrait permettre l’acheminement de renforts allemands est matraqué. Les voies ferrées, les gares de triage, les routes, les ponts. A minuit, le 5 juin, les planeurs chargés de paras britanniques et les Dakotas américains se glissent vers l’intérieur des terres normandes.
Les Paras sont les premiers à poser le pied sur la France occupée. Leur mission : sécuriser les extrémités de la zone de débarquement. La flotte alliée approche.
C’est la plus grande armada de tous les temps : 6000 navires.
Elle n’est pourtant pas repérée par les Allemands, que la tempête empêche d’effectuer des raids de reconnaissance. Les bombardements et les tirs des cuirassés qui pilonnent la côte ont complètement manqué leur cible sur la plage qui porte le nom de code Omaha Beach. A l’aube du 6 juin les bunkers allemands sont intacts. 6h30. La première vague d’assaut américaine va se heurter aux défenses allemandes d’Omaha beach. Plus de mille soldats américains perdent la vie. La marée monte, les soldats sont pris au piège entre la mer et les tirs des blockhaus allemands. Mais un petit groupe héroïque réussit à grimper sous le feu ennemi et neutralise les canons allemands avec l’aide des chasseurs-bombardiers de la Royal Air Force.
Pendant ce temps les troupes anglaises ont débarqué sur la plage codée Gold et les Canadiens sur celle codée Juno. Ils rencontrent peu de résistance. Les quelques défenseurs allemands rescapés des bombardements finissent par se rendre.
Les Commandos français débarquent à leur tour sur la cinquième plage. Les commandos sont durement éprouvés dans les combats pour s’emparer du casino de Ouistreham, transformé en poste de commandement par l’ennemi. Ils ont en face d’eux des parachutistes allemands, des durs de durs, surnommés les Diables Verts, qui prennent souvent l’avantage sur les Alliés.
Le combat acharné des allemands ralentit la progression alliée mais la supériorité aérienne des alliés est écrasante. Au soir du 6 juin, environ 156 000 hommes ont pris pied sur le sol normand : 17 000 parachutés, 56 000 débarqués sur Utah et Omaha et 83 000 débarqués sur le secteur anglo-canadien. Les pertes alliées s’élevaient à 10 300 hommes dont le tiers de tués.
A partir du 6 juin, les Alliés déversent, chaque jour, 30.000 soldats et 40.000 tonnes de matériel. Pour tenir ce rythme, il faut un grand port. Les Alliés n’ont pas voulu s’attaquer à ceux de la Manche, trop défendus, et ils ont préféré débarquer sur les plages de Normandie. Ils ont donc emmené leur port avec eux : un gigantesque mécano de 200 caissons de béton de 60 mètres de long pesant chacun 6.000 tonnes, assemblés pour former des digues et des jetées flottantes qui permettent de décharger les cargos appelés Liberty Ships, les bateaux de la liberté.
D’après "Apocalypse, la deuxième guerre mondiale", une production CC&C
Au moment de Pearl Harbor, le général de brigade Dwight D. Eisenbower est chef adjoint de la section de planification à l’état-major de l’armée. A l’été de 1942, ce protégé du chef d’état-major George C. Marshall se voit confier le commandement du débarquement en Afrique du Nord. Il n’a jamais commandé de troupes au feu, mais c’est un organisateur exceptionnel, qui mènera à bien l’opération « Torch » avec l’aide de militaires britanniques aguerris. Son inexpérience politique lui fait accepter les intermèdes Darlan et Giraud à Alger, mais la conquête de la Tunisie, puis de la Sicile en 1943 expliquent sa nomination en tant que commandant suprême des forces alliées en Europe. A ce titre, il est chargé de commander l’opération « Overlord » de débarquement en France. Elle réussira en juin 1944 grâce à ses talents de décideur et de coordinateur, ainsi qu’à l’expérience de ses alliés. Lors des opérations ultérieures en France, sa stratégie d’avance sur un large front favorisera la contre-offensive allemande des Ardennes, et ses concessions aux Soviétiques leur permettront d’occuper Berlin avant les Américains. Mais c’est Eisenhower qui recevra la capitulation allemande le 7 mai 1945.
Une source Historia.
Les Alliés ont déployé des trésors d’imagination pour résoudre les unes après les autres toutes les difficultés qui allaient se présenter à eux. Le débarquement en Normandie est un extraordinaire défi à la technologie.
Des millions de photographies aériennes
A l’aide d’avions équipés d’énormes appareils photo, Américains et Britanniques photographient la Normandie dans ses moindres détails. Ces clichés permettent d’établir des cartes très précises indiquant l’emplacement des routes, des rivières et des ponts, les zones de marécage dangereuses pour les armées et les terrains favorables à l’installation d’aérodromes. Indispensable à la préparation du débarquement, la photographie aérienne ne suffit pas et doit impérativement être complétée par des renseignements fournis en particulier par la Résistance.
La météo : un atout essentiel pour les Alliés
Connaître les prévisions météorologiques est essentiel pour les Alliés., comme pour les Allemands, afin de prévoir à quel moment pourrait avoir lieu le débarquement. Des stations météo, installées des deux côtés de l’Atlantique, donnent aux Américains et aux Britanniques des renseignements précieux sur les avis de tempête. De son côté, le Reich dispose de stations météo performantes dans le nord de l’Europe. Systématiquement détruites par les Alliés, ces stations ne sont pas en capacité d’informer l’état-major allemand de l’accalmie qui survient au milieu de la tempête soufflant en Manche, au début du mois de juin 1944 et qui permet à l’état-major allié de lancer l’opération de débarquement.
De drôles de chars : les funnies !
Réussir à prendre pied sur les plages de Normandie est le premier objectif des Alliés. Mais ce n’est pas suffisant. Très rapidement, blindés et fantassins doivent sortir des plages pour pénétrer à l’intérieur du pays et c’est là que commencent les difficultés : enlisement des chars dans le sable ou encore impossibilité de franchir les fossés creusés par les Allemands le long de la côte. Sachant ce qui les attendait, les Alliés ont inventé de drôle d’engins appelés les funnies, mot qui signifie « drôle » en anglais. Les funnies sont des chars qui ont été transformés et équipés de bouées pour flotter, de tapis roulants pour éviter l’enlisement dans le sable ou de passerelles pour franchir les fossés. Ils portent des noms étranges comme le char « pétard » armé d’un gros canon destiné à faire exploser les blockhaus ou le char « crocodile », le plus terrifiant d’entre eux, qui crache un puissant jet de napalm.
PLUTO : le ravitaillement en pétrole
Le ravitaillement en pétrole figure en première place dans le plan Overlord. Les besoins en carburant étant énormes, il faut éviter toute pénurie qui pourrait retarder l’avancée des armées. Pendant les premiers jours qui suivent le débarquement, le carburant est déchargé directement sur les plages dans des bidons métalliques, connus, encore aujourd’hui, sous le nom de jerricans. Vient ensuite la mise en place de PLUTO, sigle signifiant Pipe Line Under The Ocean, en français : pipeline sous l’océan. C’est du jamais vu ! Cette opération consiste à dérouler sur le fond de la mer dix gros tuyaux par lesquels est transporté le pétrole depuis l’Angleterre jusqu‘en Normandie. Au fur et à mesure que les armées progressent, le pipeline est rallongé. Avec la prise des ports du Havre, de Dieppe et de Boulogne, PLUTO, qui partait du port de Cherbourg, devient inutile. Les Américains cessent de le prolonger après avoir franchi la Seine.
Les ports artificiels
Décharger des hommes et du matériel directement sur des plages a totalement pris au dépourvu les Allemands qui n’avaient jamais imaginé que les Alliés débarqueraient ailleurs que dans un port. Néanmoins, l’effet de surprise passé, les installations portuaires deviennent rapidement indispensables, mais les grands ports de Normandie sont encore aux mains de l’armée Allemande. Bien avant le débarquement, les Britanniques avaient eu l’idée géniale de construire des ports artificiels. Les différents éléments de ces ports, digues, quais de déchargement et routes flottantes permettant de rejoindre la terre ferme ont été construits en Grande-Bretagne, puis remorqués par des bateaux jusqu’en Normandie. A peines terminées, les installations sont terriblement endommagées par une forte tempête qui disloque presque totalement le port d’Omaha. Seul demeure le port d’Arromanches qui fonctionnera jusqu’à la mi-novembre avant d’être démonté.
« La première fois que j’entendis parler de ce projet, ce fut au printemps 1942, par l’amiral Mountbatten […]. Il fit la remarque suivante : « si nous ne pouvons compter sur les ports, nous pourrions peut-être en construire à l’aide d’éléments préfabriqués et les remorquer sur les lieux ». Cette idée fur accueillie par des railleries et des huées, mais deux ans plus tard, elle était passée dans le domaine des réalités. »
D.D. Eisenhower
Atlas de la Seconde Guerre mondiale, Isabelle Bournier et Marc Pottier, Casterman, 2006